12/29/2006

Enfoirés de fils de pubs !

Non, pas de video cette fois-ci, juste une petite mise au point par rapport au billet 2 news plus bas. Parce que mine de rien, c'est choquant.

Pour mettre les choses au clair tout d'abord, j'ai posté ces pubs parce que je les adore (sauf la dernière bien sûr, un gros foutage de gueule), elles ont des concepts auxquels j'adhère totalement, visuellement et emotionnellement. Et derrière tout ça, il y a des artistes mine de rien. Des concepteurs, des gens qui ont des idées, et qui vendent tout ça pour mettre en avant des produits. Il y a là une forme de prostitution, quelque chose d'avilissant dans la démarche de ces créateurs. Ce qui est choquant, c'est de savoir que pour ces gens, l'unique manière d'être payée est de mettre leur pouvoir de création au service d'une compagnie marchande, qui va utiliser cette force à un but purement lucratif et aucunement artistique, l'art est le moyen, nullement la fin. Cela peut vous sembler normal après tout, le monde est ainsi fait tout ça... mais ce devrait être l'inverse ! On assiste ici à quelque chose de complétement incohérent. L'art, la création, la beauté, qui sont des notions inhérentes voire uniques à l'espèce humaine devraient être au coeur de l'existence, le but, la fin, et ces notions sont ici complètement dénaturées pour satisfaire des besoins totalement accessoires : une bouteille de coca !!! J'ai un peu de mal à imaginer l'état d'esprit des gens de la pub, je veux parler des graphistes, concepteurs, artistes qui oeuvrent pour, pas les directeurs marketings ou artistiques qui ne doivent pas connaître le sentiment d'intégrité. Pour les premiers cités, ont-ils l'impression de faire passer quelque chose à travers ce qui est montré au public ? Est-ce que cela les satisfait ? Est-ce une fin en soi d'avoir son travail exposé, quelqu'en soit le cadre ? Je me demande vraiment...
Tout ça pour dire qu'on devrait récompenser l'art pour l'art, pas en tant que simple paramètre marketing qui nous pousserait vers tel ou tel produit. Ca induit donc nécessairement une autre consommation. Echangeriez-vous votre coca contre un verre d'eau si on vous offrait une oeuvre authentique, qui vous touche, vous ressemble, illustre ce que vous ressentez mieux qui n'importe quoi ? Moi oui. Une simplicité matérielle pour une richesse morale, sentimentale, intellectuelle. Ca me semble être l'ordre naturel des choses, mais c'est loin d'être le cas de tous sur Terre, et ce pour un long moment à venir...

En attendant, vous savez.

Cheer up kids!

J'avais prévenu que ça pourrait changer. C'est fait. Ca change tellement que j'ai ouvert un nouveau blog. . Sur dotclear cette fois. Bon, ça peut servir pour bidouiller. Je pense pas que j'abanbonnerai ce blog pour l'autre (même si leur bandeau de pub à la con en haut me fait assez cacater.) Voilà. Une gallerie et un best-of d'albums pour le moment. Rien qui boarf, mes aïeux. M'enfin ici non plus.

Je vais d'ailleurs l'ajouter en liens de ce pas. Au kazoo.

12/26/2006

Fils de pub.

Je déteste les aimer :











J'aime les détester (ou Sauvez la télé, tuez un directeur artistique.) :

12/25/2006

(Thé) en vrac.

- le beulog (comme on dit dans le sud avé l'assent) va sûrement bientôt changer. C'est que je commence un peu à me faire chier ici.
-James Brown est mort/décédé/dead/kaputt/finito/couic/trampoline. Rien que pour les 5 secondes d'introduction de Sex Machine, cet évènement m'aura intéressé/touché/ému/agité-le-petit-orteil-droit.

Hommage. Donc.



Je suis Spécial.

C'est ce que j'aime à penser. C'est vrai. Je ne sais pas comment sont les gens au fond, dedans, vraiment, et je ne le saurai jamais (sans révolution psychalytique avant la fin des mes jours. Je peux en douter.). N'empêche, je peux toujours penser que je suis spécial. Différent. Unique. Meilleur. Les autres peuvent prouver qu'ils font des choses. Donner l'impression d'être spéciaux (différents-uniques-meilleurs). Ca ne tient qu'aux gens de le croire. Je, par contre, pense l'être autant qu'eux. Ce qu'ils prouvent aux autres, dans mon cas, je peux le prouver à moi-même. Et c'est tout ce qui compte. C'est une pensée très confortable. La seule façon de briser ce sophisme serait de tenter des choses à mon tour. Des choses qui rentreraient véritablement en concurrence avec les productions du reste, dans le monde public, le dur, celui de la « réalité » ; le dehors. Concurrence, comparaison, jugement, déséquilibre. Blessure. Echec. Repli.
Non, vraiment. Autant ne rien tenter, et savoir, que l'on est meilleur. La bulle explosera bien assez tôt, autant en profiter tant qu'il est temps...

Hum oui donc c'est bien aujourd'hui me semble...

Cadeau :
*


JO-YEUX-NO-EL-!

(pas le temps de chercher de gif's animés à la con de circonstance, on ne m'en tiendra pas rigueur...)

* : Of Montreal - The You I Created

12/23/2006

De la bonne news !

Vous savez quoi ? Ce blog... c'est la merde !

12/15/2006

My to-do list...

- roxxer en dessin
- faire plus de cuisine
- la marche (site, forum, réunion, et tout ce que ça implique)
- radio campus (changer d'émission, trouver un truc plus intéressant/journalistique et qui m'intéresse dans le long terme !!)
- Quelques AMVs à finir... après on en parle plus.
- video de vacances sur l'italie ?
- de la peinture
- lire des bons bouquins
- écrire (nouvelle pour le crous... ou plus si affinités.)
- trouver de quoi faire cet été (stage/job/volontariat/festivals...)
- des travaux manuels ! (mes tortues-robots-boites à oeufs)
- m'améliorer à la gratte

...

- écouter dabonnezik/me cultiver les oreilles
- m'essayer à la sociabilité
- du graphisme ?
- me cultiver les idées

à suivre...

Mieux vaut maintenant que pas assez tôt.

Quelques idées de noms de groupe/scène pour quand je serai une vedette internationale (c'est le genre de chose qui arrivent plus tôt qu'on ne le croit, faut donc y songer...) :

- Hello, I love you (c'était le nom d'un article sur un site musical. je me souviens plus de qui ça parlait, mais j'aimais ce titre. Que du pompage donc)
- Mon côté geek (totalement largement inspirée de Mon côté punk, sans aucun remord.)

Le reste à suivre... stay tuned to your radio!

11/01/2006

Ouais.

I'm Freezing inside. Is it Christmas time?

I guess no. It's not freezing outside.

But you could light a fire in the chimney. And bring home a smelly little tree.


I need warmth, whatever the weather is.
Your warmth is too hot, I'd like it softer. Isn't there anything you can do ?

I would be so nice...

You won't have to buy any presents. Just tell me when it's time, I'll know when to be happy.

10/17/2006

.

Well, the future's got me worried, such awful thoughts
My head's a carousel of pictures
The spinning never stops
I just want someone to walk in front
And I'll follow the leader
Like when I fell under the weight of a schoolboy crush
Started carrying her books and doing lots of drugs
I almost forgot who I was, but came to my senses
Now I'm trying to be assertive, I'm making plans, want to rise to the occasion, yeah, meet all their demands
But all I do is just lay in bed and hide under the covers
Yeah, I know I should be brave
But I'm just too afraid of all this change
And it's to hard to focus through all this doubt
I keep making this "To Do" list but nothing gets crossed out
Working on the record seems pointless now
When the world ends, who's gonna hear it?
Well I'm trying to take some comfort in written words
Yeah, Tim I heard your album and it's better than good
When you get off tour I think we should hang and black out together
'Cause I've been feeling sentimental for days gone by
All those summers singing, drinking, laughing, wasting our time
Remember all those songs and the way we smiled, in those basements made of music
But now I've got to crawl
To get anywhere at all
I'm not as strong as I thought

So when I'm lost in a crowd
I hope that you'll pick me out
Oh, how I, I long to be found
The grass grew high, I laid down
Now I, wait for a hand to lift me up, help me stand
I've been laying so low
Don't wanna lay here no more
Don't wanna lay here no more
Don't wanna lay here no more
Don't wanna lay here no more
No more...more...

But if everything that happens is supposed to be
And it's all predetermined, can't change your destiny
I guess I'll just keep moving, someday, maybe, I'll get to where I'm going

9/22/2006

Tchi tcha.

Hier ce n'était pas soirée mousse mais soirée cinéma.

Avec en premier lieu Les Berkman se séparent -the Squid and the Whale- de Noah Baumbach (co-scénariste de l'intemporel La vie aquatique si ça peut vous aiguiller).

Alors de quoi retourne-t-il ici ? Eh bien contrairement à ce que pourrait le laisser entendre le titre,
de la famille Berkman, qui se sépare. Eh oui. Un écrivain mis au rebut par ses éditeurs réduit à livrer ses cours de littérature à une poignée d'étudiants, et sa femme, écrivain également, mais sur la pente ascendante, elle, au moins. Ca finit donc par dérailler entre les deux au bout de 16 (pardon, 17) ans de mariage, au grand dam de leurs enfants, deux garçons de 12 et 16 ans (à peu près j'imagine). Ca part de là, et c'est bien suffisant pour déclencher tout ce qui peut découler de cet évènement. On suivra donc les enfants et leurs parents dans leur nouvelle vie, et tout ce que ça peut engendrer sur le plan sentimental, psychologique, affectif, sexuel, et tout le toutim. Des enfants pas vraiment préparés à ça qui vont devoir faire des choix. Se trouver face à deux parents qui ont plus (la mère) ou moins (le père) de mal à s'épanouir dans leur vie de nouveaux divorcés. On est aspirés aux côtés de chacun des protagonistes, à vivre leurs réactions, sans jamais le moindre jugement sur leurs actes, leur profonde humanité refletant la nôtre. Une mise en scène sobre, une jolie bande-son, de très bons acteurs, un ton vrai. Une grosse tranche de vie qui nous met face à notre propre situation. Et la galerie de personnages est assez large pour que chacun y trouve son compte. Et y réflechisse. Un film-repère, j'ai envie de dire. Qui ne montre pas la voix, mais nous ouvre justement les yeux pour nous dire "et toi ?". Bref, du bon. (et deux prix à Sundance quand même.)

dervi-verdict : \V/\V/\V/\V/\V/

Un jambon-beurre plus tard et c'était l'heure d'Indigènes. Oui, celui qui sort la semaine prochaine. sgac.

L'histoire : la guerre. Vue par des Nord-Africains fraîchement enrôlés. Leurs yeux seront les nôtres, leurs douleurs avec. Comment partir de nulle part pour se retrouver au milieu de l'enfer. La première scène de bataille l'illustre à merveille. Vibrante, choquante, assourdissante. La suite aura plutôt l'allure d'un manifeste égalitaire. Fraternitaire. Le thème est ressassé, peut-être un peu plus que ce qui aurait été nécessaire, mais au moins, on l'aura compris, la guerre, c'est moche, encore plus quand on est arabe. On suivra donc ces 4 soldats maghrébins, et leur sergent pied-noir. Touchante interprétation.
Pourtant, on peut discuter la construction du film, très Il faut sauver le soldat Ryanesque, la fin pour preuve. De trop mais nécessaire. On passe un peu vite sur l'incorporation et l'arrachement de ces nouveaux soldats à leur terre d'origine -sujet qui aurait été fertile en émotion-, pour justement, les faire passer pour des soldats de toujours, et nous montrer leur lutte pour l'égalité et la reconnaissance. Parfois même en dépit du bon sens. Je ne me prétends pas expert en stratégies de guerre, mais certaines
décisions de la part de nos héros m'ont laissées perplexe. L'emballage aurait mérité un peu plus de scotch à ce niveau-là, le paquet se voyait en-dessous...
On n'échappe pas aux lois du film de guerre. Des morts, des larmes. Peut-être ici plus touchantes qu'ailleurs, vu les personnages. De bons interprètes. Mention pour ma part au caporal. De là à dire si leur Palme d'or collective était méritée... faudra vous adresser ailleurs. Bref. Encore un film qui nous donne à cogiter, la fin nous le rapelle... même si justement, elle fait très "fin-qui-nous-rapelle-que-ça-donne-à-réfléchir-tout-ça-quand-même" en nous arrachant subitement des héros qui étaient presque devenus des amis, pour nous dire que maintenant, c'est fini la comédie, faut regarder ce qui passe autour de vous maintenant et vous rendre compte qu'on a pas fait ce film pour rien. On serait quand même bien resté aux côtés de nos soldats, la morale étant superflue, mais c'était un choix de vouloir mettre le doigt dessus. (rah chuis quand même un gentil critique...)

Au final ça donne aussi un
\V/\V/\V/\V/\V/ pas volé.

9/21/2006

Grmbl.

Je ne sais pas comment vivre, jamais trouvé le manuel pour ça...






*sur fond de Damien Rice : The blower's daughter* (pour l'émotion.)

9/10/2006

C'est beau le bonheur... au cinéma.

(Et ça, ça vient d'ici.)


Pour remplir un peu ce blog et lui donner un sens, je vais faire l'effort d'écrire quelques compte-rendus de choses qui m'auront marquées... ou pas.

On commence avec Little Miss Sunshine, un film donc, sorti le 6 de ce mois. Un film qui nous montre une famille américaine moyenne... pas si moyenne que ça avec un père arrogant et obsédé par ses 9 méthodes pour être un winner et le succès de son livre qu'il appelle de ses voeux, le fils ado fan de Nietzsche (il manque rien ?) qui a fait voeu de silence jusqu'à ce qu'il entre à l'Air Force Academy (et qui déteste le monde entier, bien sûr, c'est un ado.), le grand-père héroïnomane viré de sa maison de retraite et pas mal centré en dessous de la ceinture, prof de danse à ses heures perdue de la fille, future reine de beauté (du moins dans sa cervelle ça doit être le cas), l'oncle suicidaire universitaire spécialiste de Proust et effondré par le rejet de son amant, et enfin la maman... comme il faut. Parce que oui, elle est la plus honnête, et possède tous ce que les autres n'ont pas, ou ne possède pas ce qu'ils ont quand c'est pas bien. Ainsi on se fait vite une idée assez claire des personnages, et on choisit plus ou moins son camp parmis les membres de la famille au long du film. Cependant, les personnages évoluent (ouais, comme les Pokémon) et on se rend compte qu'on peut se tromper sur un personnage, qu'ils sont tous respectablement humains. Et de ce côté là, le film est réussi puisque les clichés ne sont pas très tenaces et oscillent au fil des situations (parce qu'il y en aura) pour parfois voler en éclats.

Je n'ai pas encore parlé du propos du film (pas tant secondaire que ça) : la fille (Olive) apprend qu'elle a gagné un concours de mini miss de beauté (beuaarh) et peut participer à la finale en Californie... à des milliers de miles d'où réside la famille. Mais c'est bien sûr que toute la famille partira sur la route dans leur vieux Combi WV pour voir leur petite briller auprès de ses paires mini misses... enfin ce serait à quoi on devrait s'attendre.
Devant le voyage qui va se présenter à eux et tous les obstacles qu'ils vont rencontrer, la famille trouvera la définition d'une famille justement, et les spectateurs aussi. Une famille à l'américaine bien sûr. Faut pas déconner. En tout cas une famille qui peut nous faire rire ou pleurer, on le sait, le sent, mais elle nous mène par le bout du nez et nous fait plonger la tête la première dans leur bonheur flottant. Il n'a qu'à se laisser emporter par le flot. Je me suis presque noyé pour ma part, il me faudrait une bouée parfois...

En tout cas, du *trop d'émotion* tout mimi.

\V/\V/\V/\V/\V/

J'aime pas les méchants :\

(tiré de là-bas)

Hier soir au cinéma Plazza-Victor Hugo (devraient me sponsoriser chez Allociné...(et quel nom de cinéma de crotte quand même)) avait lieu une soirée spécial Benoit Delépine & Gustave Kervern (deux des troublions du Groland) pour la sortie de leur nouveau film (euh, c'est bien un film ?) Avida qui était ce soir précédé de leur précédent film (logique.) Aaltra sorti 2 ans plus tôt.

Commençons donc par le début. Aaltra donc.

Le film se démarque déjà visuellement. Du blanc et noir avec un fort contraste (très souvent l'image était cramée) et une espèce de grain mouvant. Pas des plus agréables pour les yeux mais faudra s'y faire. Pas de musique non plus, 'sert à rien. Pour le pitch, je vous laisse la version allociné, pour entrer dans le vif du sujet.
Déjà, des dialogues mauvais, ainsi que le jeu des acteurs. Je sais pas si c'était volontaire (ahah, la bonne excuse du c'est fait exprès), mais ça m'a posé un vrai frein pour entrer dedans, en cela que rien n'est crédible. Et pour un film qui repose sur la cruauté, ou l'immoralité du pékin moyen, ça le fait peu. J'étais plutôt gêné par l'humour "de batard" du film. Je ne dois pas être la cible type. Autant ça peut marcher dans un sketch du Groland, c'est court, c'est drôle, c'est marrant 2mn, mais tout un long métrage... OK on me dira que le réalisme et tout ça c'est pas le but de l'oeuvre, et patati, mais j'en avais besoin ici, et ça m'a fait défaut. Un vide donc. Toutefois la fin rattrape le tout, et fait relativement relativiser sur ce qu'on avait pu penser avant (ya peut-être pas de raison à ça, mais c'est ce que ça m'a fait).
Un peu comme quand vous buvez une boisson bonne au départ, mais qui laisse un mauvais goût sur la langue après. Sauf qu'ici, c'est l'inverse.

Après une courte pause, on enchaîne donc sur Avida. Difficile à décrire, à expliquer. Une suite de scène ou de situation, une évolution très lente mais distincte. Pas de scénario comme on en trouve conventionnellement. Des bonnes idées, d'autres moins, d'autres qu'on ne sait pas appréhender parce que... "!"
D'autres qui font réagir, peut-être désagréablement, mais ça reste une réaction. On peut donc se demander ce qu'on attend d'un film et du cinéma en général. Des sensations agréables ou des sensations tout court ? C'est une affaire de goût. Toutefois, même si sur la forme Avida est plutôt indigeste avec son non-sens et sa construction lente au possible, il m'a laissé une meilleure impression qu'Aaltra. (bah oui, en voyant les deux à la suite, on ne peut s'empêcher de les comparer).

Bref. Aaltra : \\//\\//\\//\\//\\//

Avida : \\//\\//\\//\\//\\//

Bienvenue...

...sur la suite de http://roooh.canalblog.com. Jusqu'à la prochaine...